Je suis intervenue mercredi 2 octobre lors de la séance des questions au gouvernement au Sénat pour interroger la ministre du travail au sujet de la réforme de l’assurance-chômage.
J’ai rappelé que les perdants du nouveau système seront nombreux : près de 40 % des allocataires du chômage verront leur indemnité baisser ; elle pourrait même disparaitre pour 200 000 travailleuses et travailleurs sans emploi. En moyenne, la baisse des indemnités serait de 19 % selon les estimations de l’Unedic.
Les premiers touchés seront les travailleurs les plus jeunes, qui enchainent des contrats courts et de faibles salaires. Les plus fragiles !
Cette perspective est dramatique et pire est la vision conservatrice portée par Muriel Pénicaud : elle prétend que la réforme aura pour conséquence d’inciter les chômeurs à reprendre une activité.
Cette logique méprise les fondements du système assurantiel et dissimule mal la seule ambition d’économies budgétaires au détriment de celles et ceux qui ont pourtant cotisé.
J’ai donc interrogé le gouvernement sur les mesures mises en œuvre pour accompagner les personnes concernées et pour épauler les agents de Pôle Emploi, qui craignent déjà une montée de l’agressivité.
La réponse du gouvernement, par la voix de sa porte-parole Sibeth Ndiaye, n’a pas été en mesure de me rassurer.
Et nous les assistantes maternelles comment allons nous vivre avec nos emplois précaire, malheureusement nous ne somme pas tributaire s de la perte d’un emploi, je viens de perdre 2 emplois, les 2 enfants ont eu 6 ans et ne touchant plus d’aide les parent me les ont retiré dure quand on les avaient depuis l’âge de 3mois… Déjà en ayant droit à l’indemnité chômage je perd énormément alors si en plus on me retire encore une partie comment je vais payé mes charge et mon loyer expliqué moi?