En ce 20 novembre 2020, la journée internationale pour les droits de l’enfant prend une tonalité particulière. L’épidémie du coronavirus et ses conséquences conduisent à des reculs que l’on peine à croire : 572 millions d’élèves ont été concernés par des fermetures d’écoles dans le monde.
En France, de nombreuses familles n’ont pu assurer trois repas par jours à des enfants privés de restauration scolaire. Les conséquences socio-économiques de la crise sanitaire vont continuer à s’accentuer en 2021. Dès maintenant, nous devons toutes et tous redoubler d’efforts pour épauler ces enfants et leurs familles.
Dans le même temps, les enfants continuent à subir des violences sexuelles : l’actualité récente nous rappelle qu’il est urgent d’instaurer un seuil d’âge en-deça duquel le non-consentement d’un enfant à une relation sexuelle ne peut être mis en doute. Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes propose ce jour d’instaurer une présomption de contrainte quand un adulte commettra un acte sexuel sur un enfant de moins de 13 ans. Comme je l’ai déjà fait en juillet 2018, je soutiendrai cette proposition au Sénat.

Photo : Unicef.