Bioéthique : Permettre à l’excellence scientifique de conforter le progrès médical

Je suis intervenue à la tribune du Sénat pour défendre une vision progressiste de la recherche biomédicale. Le projet de loi relatif à la bioéthique, examiné en deuxième lecture par le Sénat, définit pour les années à venir le cadre dans lequel la recherche scientifique et médicale s’inscrit.

J’ai rappelé à cette occasion qu’il s’agit de « fixer des limites, tracer des frontières et ainsi contribuer à définir l’espace où se loge l’humanité dans la promesse infinie de la technologie ».

J’ai défendu le respect de principes essentiels en éthique médicale : l’autonomie des patient·e·s, l’exigence de justice sociale et de réalité.

À titre d’exemple, les socialistes auraient aimé que le diagnostic préimplantatoire des aneuploïdies soit autorisé, en vertu de l’autonomie des patient·e·s : il s’agit de permettre aux personnes engagées dans un projet parental avec assistance médicale à la procréation (AMP) de bénéficier de ce DPI-A pour pouvoir détecter, entre la fécondation et l’implantation dans l’utérus, si l’embryon ne porte pas d’anomalie chromosomique rendant inefficiente la PMA : « loin de la caricature eugéniste qui en est faite, nous voulons rendre ce diagnostic possible, ne l’imposer à personne, mais permettre d’éviter une fausse-couche assurée ».

Je vous invite à consulter mes propos en vidéo ci-dessous :

« La liberté scientifique doit s’exercer mais elle doit être encadrée et ce cadre doit évoluer avec l’avancée des connaissances et des techniques. […] Instituer le principe de précaution en recherche médicale serait se condamner à demeurer dans l’ignorance. »

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