Le 6 août 2021, avec 41 de mes collègues, je signais une tribune parue dans les colonnes du JDD.fr.
En complément de l’application stricte des gestes barrière, la vaccination demeure le meilleur des outils pour endiguer et limiter le propagation du virus.
Je reproduis ici le contenu de ce texte qui porte notre voix.
« Depuis près de 18 mois, nos vies sont entravées, mises en danger par un virus à l’origine géographiquement éloignée mais à la portée internationale retentissante dans un monde globalisé. Depuis près de 18 mois, l’urgence sanitaire est devenue une réalité quotidienne, faisant d’aménagements exceptionnels, liberticides ou dangereux, des situations durables ; faisant du quotidien de nos soignants une lutte sans relâche contre ce virus, à nos côtés.
Depuis près de 18 mois, nos collectivités territoriales ont suppléé, partout où cela était nécessaire, les défaillances et carences de l’État, empêtré dans des considérations technico-administratives, délégant ses compétences logistiques régaliennes à des consultants hors de prix et incapable de tenir une ligne de conduite claire à comprendre et à mettre en œuvre.
Après les masques, les tests et les vaccins ; après la cacophonie permanente concernant les écoles, les universités, les transports ou encore les commerces ; après avoir classifié notre pays en essentiels ou non essentiels ; après avoir fait de la paperasserie pour une autorisation de sortie, pour une dérogation, ou pour la pratique d’une activité, une nouvelle norme française infantilisante ; le gouvernement souhaite imposer avec son « passe sanitaire » une nouvelle sanction sans avoir jugé utile d’édicter auparavant une règle claire.
Nous, parlementaires socialistes et apparentés, réclamons de sortir de cette situation kafkaïenne en édictant une ligne de conduite claire, seule à même de nous permettre de sortir de cette pandémie : l’instauration de la vaccination obligatoire contre le Covid-19.
Nous croyons en la science et en le progrès médical, seuls à même de nous sortir de cette situation
Nous croyons en la science et en le progrès médical, seuls à même de nous sortir de cette situation. Nous avons la chance de bénéficier d’un remède qui, collectivement, nous protégera et nous permettra de renouer avec un quotidien apaisé où nous ne comptons plus nos morts, nous ne craignons plus pour nos familles ou pour nos emplois.
L’obligation vaccinale a été édictée en France pour la première fois en 1902 et a permis d’éradiquer nombre de maladies et protéger nombre de nos enfants. L’obligation vaccinale est la pierre angulaire de l’intérêt collectif : en s’engageant tous, on protège chacun, partout sur le territoire national et dans tous les foyers.
C’est la seule solution qui permette, aujourd’hui, de réduire les inégalités sociales et territoriales d’accès à la vaccination, de lancer enfin une grande campagne pour aller vers les Français non vaccinés, de garantir à nos jeunes et à nos enfants une année scolaire sans trépas sanitaires, de redonner du souffle à nos soignants, engagés de toutes leurs forces dans cette bataille dont ils ne voient plus le bout et de permettre à nos acteurs économiques de retrouver de la visibilité.
C’est la seule solution qui permette, aujourd’hui, de réduire les inégalités sociales et territoriales d’accès à la vaccination
Nous, parlementaires socialistes et apparentés, demandons au gouvernement de présenter lors de la rentrée parlementaire un projet de loi rendant obligatoire la vaccination contre le Covid-19 pour tous les adultes, comme nous l’avons déjà défendue au Parlement lors des débats sur le « passe sanitaire ».
Enfin, nous, parlementaires socialistes et apparentés, demandons la levée des brevets sur les vaccins, considérant que, biens communs, c’est un enjeu mondial que de permettre l’accès au plus grand nombre, partout dans le monde, à la vaccination. C’est une question d’humanité et de santé publique car plus le virus diffuse, plus les mutations s’opèrent. »
Les premier·e·s signataires : Lamia El Aaraje, députée de Paris, Valerie Rabault, députée de Tarn et Garonne et présidente du groupe Socialistes et apparentés, Patrick Kanner, sénateur du Nord et président du groupe Socialiste écologiste et républicain, Olivier Faure, député de Seine-et-Marne et premier secrétaire du Parti Socialiste, Isabelle Santiago, députée du Val-de-Marne.
Les député·e·s cosignataires : Dominique POTIER, Boris VALLAUD, Sylvie TOLMONT, David ALAIN, Claudia ROUAUX, Jérôme LAMBERT, Guillaume GAROT, Joël AVIRAGNET, Laurence DUMONT, Hélène VAINQUEUR, David HABIB, Gérard LESEUL, Gisèle BIEMOURET, Christian HUTIN, Marietta KARAMANLI
Les sénateur·trice·s cosignataires : David ASSOULINE, Hussein BOURGI, Rémi FERAUD, Eric KERROUCHE, Hervé GILLÉ, Jean-Marc TODESCHINI, Christian REDON-SARRAZY, Victorin LUREL, Rachid TEMAL, Gilbert-Luc DEVINAZ, Vincent EBLE, Lucien STANZIONE, Michelle MEUNIER, Didier MARIE, Martine FILLEUL, Claudine LEPAGE, Jean-Luc FICHET, Jérôme DURAIN, Monique LUBIN, Thierry COZIC, Marie-Arlette CARLOTTI.
vous savez très bien que ce produit ne peut pas s’appeler vaccin puisqu’il n’est pas validé et qu’en conséquence, il ne peut pas être rendu obligatoire. Le PS chercherait il comme avant des financements pfizer pour les campagnes électorales à venir ? Plutot émigrer que se faire injecter ce poison qui ne sert à rien d’autre qu’à enrichir pfizer
Vous savez pertinemment qu’il s’agit d’une injection genique expérimentale qui contrevient à toute déontologie . Le rendre obligatoire ferait de ceux qui voteraient la loi des criminels de masse.
On sait maintenant que le bénéfice risque pour les jeunes est en leur défaveur.
La mort et les blessures de centaines voire milliers d’enfants se profile à l’horizon, certes pas une majorité mais beaucoup quand même.
Tenez vous au courant des toutes dernières études indépendantes avant de pondre des choses comme-ça, c’est une honte.
Filipe