Pouvoir d’achat : le gouvernement fragilise la protection sociale au lieu de taxer les superprofits de la crise

Après l’Assemblée nationale, c’est au tour du Sénat d’examiner le projet de loi de protection du pouvoir d’achat.

Lors des débats, les socialistes proposeront par amendement la tenue d’une grande conférence des salaires, l’établissement du SMIC à 1 500 € nets pour la résorption du phénomène des travailleur·euse·s pauvres, l’indexation des prestations sociales sur l’inflation, le RSA jeunes versé dès 18 ans…

Les mesures proposées par le gouvernement privilégient les profits avant les salariés. Ma collègue Monique Lubin, sénatrice socialiste des Landes, a dénoncé « le choix délibéré d’un revenu désocialisé et défiscalisé, forme de modération des salaires, qui fragilise la Sécurité sociale ».

À l’heure où Total et d’autres entreprises engrangent des superprofits tirés de la crise en Ukraine, le gouvernement se refuse toujours à mettre en place une taxation de ces superprofits ; nous proposerons donc de taxer les grands groupes « profiteurs de crise ».

Retrouvez l’ensemble des amendements déposés les sénatrices et sénateurs socialistes pour ce projet de loi à cette adresse.

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