Ce 5 avril, c’est la journée de sensibilisation au syndrome du bébé secoué.
L’audition de la présidente de la Haute Autorité de Santé (HAS) m’a conduit à l’interroger sur le sujet : la HAS a mené des travaux scientifiques étayés depuis 2011. Dans ses fiches pratiques, elle promeut auprès des professionnel·le·s de santé ses recommandations, fondées sur le consensus scientifique.
Face à ce consensus, certains groupes de pression « dénialistes » s’appliquent à entretenir le déni scientifique à grand renfort de procédures judiciaires.
J’ai rappelé que « contester ces recommandations, c’est se tromper de sujet ».
La réponse de la présidente de la HAS a été rassurante :
- elle distingue la réponse judiciaire (établir la responsabilité pénale) de l’approche médicale (produire des éléments permettant de juger du secouement ou non, indiquer les signes cliniques conduisant à de fortes présomptions…)
- elle insiste sur la méthodologie scientifique qui est la sienne, dans la « fabrique du consensus ». Elle a d’ailleurs rappelé que les recommandations de la HAS étaient à nouveau en cours de réactualisation, au regard des progrès de l’imagerie médicale et de la littérature scientifique, pour affiner le tableau des signes cliniques du syndrome du bébé secoué.
En savoir plus sur le SBS :
Stop Bébé Secoué
Dernières communications de la HAS sur le syndrome du bébé secoué