Coup d’État au Niger : Solidarité avec le président Bazoum et nos amis militants du PNDS-Tarayya
Face au coup d’État perpétré le 26 juillet au Niger, les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) apportent leur soutien total et leur solidarité au président élu Mohamed Bazoum ainsi qu’à leurs amis militants du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya).
Les sénatrices et sénateurs du groupe SER déplorent les conditions sanitaires et arbitraires de détention du président Bazoum et de sa famille, ainsi que l’arrestation de membres du gouvernement et de militants du PNDS-Tarayya.
Le 20 juillet, je me suis associée à des collègues parlementaires et associations pour alerter le public et le gouvernement sur le risque de deux reculs majeurs dans la protection des enfants victimes de violences sexuelles. La liste des signataires est disponible sur le site de la Fondation des femmes. Ci-après le contenu de la tribune :
Accélération de la reconstruction des bâtiments dégradés au cours des violences urbaines : une nécessité qui doit s’accompagner d’un travail de fond
Les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) ont voté en faveur du projet de loi relatif à l’accélération de la reconstruction des bâtiments dégradés ou démolis au cours des violences urbaines. Si ce texte est nécessaire pour rassurer les élus locaux, les acteurs économiques et nos concitoyens, il est tout aussi urgent de s’attaquer à une destruction plus importante encore : celle de notre cohésion sociale. Ils enjoignent le Gouvernement à entamer instamment un travail de fond pour lutter contre les inégalités qui minent notre pays.
Nombre de nos territoires sont encore meurtris par les nuits de violences de ces dernières semaines, déclenchées à la suite de la mort tragique du jeune Nahel. Des mairies, des écoles, des services publics ou encore des commerces ont été endommagés, voire détruits. Il y a urgence à soutenir les élus locaux dans la reconstruction de ces bâtiments.
Plein emploi, le Gouvernement s’attaque aux pauvres mais pas à la pauvreté
Les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) se sont opposés au projet de loi pour le plein emploi. Ils dénoncent l’acte III de la casse sociale organisée par un Gouvernement qui stigmatise toujours plus les demandeurs d’emploi les plus précaires.
Après la réforme de l’Assurance chômage, après la réforme des retraites, le Gouvernement s’attaque au Revenu de solidarité active (RSA). Sous des dessous cosmétiques, le « plein emploi » du Gouvernement est une réforme adéquationniste.
Mardi soir, le sénat a achevé l’examen d’un projet de loi pour le plein emploi. Comme souvent avec ce gouvernement, le leurre de l’intitulé ne résiste pas longtemps à l’analyse.
Les principales dispositions du texte visent à concrétiser l’annonce présidentielle de transformer Pôle Emploi en France Travail. Une ambition claironnée : réunir sous un même étendard les différentes structures chargées d’accompagner les demandeurs d’emploi (Pôle Emploi donc, mais aussi les Missions locales, spécialisées dans l’accompagnement des 16 – 25 ans éloignés de l’emploi, Cap Emploi, accompagnant les personnes dont la qualité de travailleurs handicapés est reconnue…), les collectivités, les organismes paritaires financeurs, le réseau associatif. Autre objectif du gouvernement, obliger l’ensemble de personnes bénéficiaires du RSA à être inscrites comme demandeurs d’emploi. Sans considération pour la réalité concrète du chemin qui leur faut parcourir pour arriver sur le « marché de l’emploi », lever des freins géographiques, sociaux, compenser des vulnérabilités liées une vie précaire, un état de santé dégradé… un chemin souvent plus long que simplement « traverser la rue ».
En en contrepartie de cette inscription obligatoire, l’adhésion à un contrat d’engagement et l’obligation d’« exercer des devoirs » pour bénéficier de droits ouverts. D’inspiration clairement néolibérale, ce projet gouvernemental a été rendu plus abrupt encore par la majorité Les Républicains au Sénat, qui s’est empressée de fixer dans la loi l’exigence d’une durée d’activité hebdomadaire d’au moins 15 heures !
Avec mes collègues socialistes et l’ensemble de la gauche sénatoriale, nous avons voté contre ce projet de loi. Émilienne Poumirol, au nom des sénatrices et sénateurs socialistes, a dénoncé « une vision adéquationniste, un contrat d’engagement déséquilibré, un renforcement des contrôles et des sanctions qui fait porter la responsabilité du chômage sur les plus fragiles, au risque de diviser encore la société ». Elle s’est en outre inquiétée « de la sous-traitance auprès d’entreprises privées et de la marchandisation qui en découlera ».
En ce qui me concerne, j’ai pris part à ces débats lors de l’examen de l’article 10 du projet de loi. En effet, le gouvernement a tiré prétexte de la recherche du plein emploi pour préciser le cadre d’un service public de la petite enfance, dont il souhaitait confier la compétence aux communes. J’ai critiqué la manœuvre consistant à n’envisager l’accueil des jeunes enfants qu’au motif de renforcer le retour à l’emploi des parents – le plus souvent les mères. D’une part, le gouvernement se contente de traiter le frein à l’emploi lié à la « garde » des enfants, il néglige nombre d’autres facteurs : mobilité, logement, santé, lien social…
« Les freins au retour à l’emploi sont multiples, ils auraient mérité une projet de loi Favoriser le retour à l’emploi. »
J’ai ainsi rappelé quelques fondamentaux : « pour les hommes et femmes politiques de gauche, le service public de l’enfance, c’est une réponse éducative à une question éducative, gage d’émancipation et de réduction des inégalités sociales et des inégalités de destin figées à la naissance. » J’ai critiqué la vision utilitariste de ce gouvernement, j’ai appelé à conforter la dimension sociale du secteur de la petite enfance, à interroger ce pseudo service public reposant sur des logiques lucratives et en oubliant de parler des professionnelles de la petite enfance !
« C’est par l’éducation qu’on permet aux enfants de s’émanciper, de se construire. Que la rencontre de l’altérité, la socialisation permettent d’acquérir très jeune les clés de la vie sociale. Ces convictions, je les ai partagées ici avec d’anciens collègues, je pense au pédiatre Claude Dilain, au principal de collège Jean-Louis Tourenne. Comme eux, je suis convaincue que l’attention portée aux enfants et à leur famille est une clé pour réduire les inégalités de naissance. Je mesure donc l’immense écart qui réside entre ces dispositions de gouvernance et la grandeur des missions dont nous discutons. »
Sous l’impulsion des socialistes, des solutions innovantes pour une gestion durable et partagée de l’eau
Instaurée à la demande du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER), la mission d’information sur la gestion durable de l’eau a rendu ses conclusions après 6 mois de travaux. Elle a permis d’identifier les failles de la politique publique de l’eau menée dans notre pays et propose en conséquence des solutions pour faire face au défi de la gestion partagée d’une ressource de plus en plus rare.
Après une année 2022 catastrophique sur le plan de la sécheresse et face à une situation hydrologique particulièrement sévère, notre pays a besoin de mesures fortes pour préserver la ressource en eau. C’est la conclusion de la mission d’information menée par le Sénat sur la gestion durable de l’eau.
Notre groupe a permis l’adoption de la loi de programmation militaire
Les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) se félicitent de l’accord trouvé en commission mixte paritaire ce jour sur le projet de loi de programmation militaire (LPM) qui conforte les avancées significatives qu’ils ont obtenues pour améliorer le texte afin de soutenir nos forces armées, renforcer la défense de notre pays, de nos territoires, de nos concitoyens et les intérêts vitaux de la France.
Zéro artificialisation des sols : Notre groupe gagne son combat pour faire entendre la voix des territoires
Les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) se félicitent de l’accord trouvé en commission paritaire ce jour sur un texte qui permettra de mieux accompagner les élus et prendre en compte les contraintes et diversités locales.
L’objectif fixé par le ZAN d’ici 2050 est essentiel. La mise en œuvre de cet objectif est une préoccupation majeure pour nos élus, quels que soient leur département et leur sensibilité politique.
Fonds Marianne : La ministre Schiappa doit assumer ses responsabilités
Les résultats de la commission d’enquête sur le fonds Marianne, dévoilés ce jour, mettent en lumière la responsabilité du Gouvernement, et en particulier de Marlène Schiappa, alors ministre déléguée chargée de la citoyenneté, dans le fiasco du fonds Marianne. Les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) se félicitent du travail de fond mené par cette commission d’enquête, qu’ils avaient appelée de leurs vœux.
Au lendemain du terrible assassinat du professeur Samuel Paty, en octobre 2020, Marlène Schiappa annonçait la création d’un fonds destiné à soutenir des associations pour lutter contre le séparatisme et défendre les valeurs de la République, à travers la diffusion d’un « contre-discours républicain » sur les réseaux sociaux notamment.
Régulation de l’espace numérique : Enfin des normes européennes de protection des citoyens
Les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) ont voté en faveur du projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique.
Nos modes de communication et de consommation, les modèles économiques de nos entreprises, l’exercice de notre démocratie… toutes les strates de notre société sont bouleversées par la révolution numérique. Ces derniers jours encore ont démontré la manière dont les réseaux sociaux peuvent amplifier une crise et propager, en quelques heures seulement, une violence partout en France.
Il y a urgence à réguler les entreprises du numérique, dont le modèle économique repose sur une accumulation de données, massivement exploitées par des algorithmes aussi puissants qu’opaques. En visant à adapter notre droit à la régulation européenne sur les services numériques et sur les marchés numériques, les mesures de ce projet de loi sont bienvenues, même si elles restent encore insuffisantes.