J’aime pas : la pĂ©nurie de gynĂ©cologues met en danger la santĂ© des femmes

Manque d’intĂ©rĂȘt des mĂ©decins hommes, dĂ©ficit de formation en gynĂ©cologie mĂ©dicale durant des annĂ©es : le nombre de gynĂ©cologues ne permet pas une couverture sanitaire suffisante des femmes. Les consĂ©quences sont graves : retard de prise en charge, baisse de l’Ă©ducation Ă  la sexualitĂ©, moindres diagnostics des maladies.

« C’est un vĂ©ritable retour en arriĂšre » France Info a relayĂ© ces derniers jours l’alerte d’une gynĂ©cologue inquiĂšte du mauvais suivi d’une de ses patientes par son gĂ©nĂ©raliste.
Si les sages-femmes sont formées pour assurer le suivi gynécologique des femmes, comme les généralistes, la situation inquiÚte le comité de défense de la gynécologie médicale.

La prochaine loi santĂ© prĂ©sentĂ©e hier par Mme Buzyn devra ĂȘtre l’occasion de rĂ©affirmer le soutien Ă  la gynĂ©cologie mĂ©dicale. Cela devrait ĂȘtre une Ă©vidence pour un gouvernement ayant dĂ©clarĂ© « grande cause nationale » l’Ă©galitĂ© entre les femmes et les hommes.

J’aime : le numĂ©ro de fĂ©vrier mars du magazine Loire-Atlantique

Une fois n’est pas coutume, je tiens Ă  partager un coup de cƓur local et mettre Ă  l’honneur ce magazine institutionnel qui Ă  chaque numĂ©ro fait un focus sur un thĂšme illustrant les champs d’intervention du DĂ©partement.

La derniĂšre Ă©dition consacre son dossier aux violences Ă©ducatives ordinaires, en Ă©cho Ă  la proposition de loi du 28 novembre dernier pour lutter contre les violences Ă©ducatives et visant Ă  inscrire le principe selon lequel l’autoritĂ© parentale doit s’exercer sans violence physique ou psychique.

On y trouve Ă©galement le tĂ©moignage de professionnel·le·s dont ClĂ©mentine Claire, rencontrĂ©e en octobre dernier pour me prĂ©senter Ă  la fois la mĂ©thode et son rĂ©seau dĂ©diĂ© Ă  la parentalitĂ© crĂ©ative, concept de parentalité consciente, joyeuse et aimante posĂ©e par Catherine Dumonteil Kremer et reposant sur les derniĂšres recherches en neurosciences, les acquis de la psychologie positive, la communication non-violente, la thĂ©orie de l’attachement, et de l’état de nos connaissances sur les mĂ©canismes Ă©motionnels des enfants et des adultes.

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Jacqueline Cadio, hommage rendu dans le numéro 159 février/mars 2019 du magazine Loire-Atlantique.

Enfin, Ă  lire dans ce magazine, en amont du 8 mars, journĂ©e internationale des droits des femmes, le portrait de 8 femmes qui ont marquĂ© la Loire-Atlantique de leurs pas militants dont celui de Jacqueline Cadio, qui  par ses travaux au conseil gĂ©nĂ©ral puis Ă  mes cĂŽtĂ©s en tant que collaboratrice parlementaire a su faire avancer l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes. C’est un bel hommage Ă  son action.

J’aime pas : la rĂ©forme de l’assurance-chĂŽmage des assistantes maternelles

Les assistantes maternelles veulent faire entendre leur opposition Ă  la rĂ©forme de l’assurance-chĂŽmage. Ce samedi 2 fĂ©vrier, elles arboreront des gilets roses pour manifester contre la rĂ©forme des modalitĂ©s du cumul emploi-chĂŽmage avec le soutien de FO et de la CGT. Je leur apporte Ă©galement tout mon soutien.

Pleinement investies dans l’Ă©ducation des plus jeunes, leurs conditions d’emplois sont assez particuliĂšres : elles cumulent de un Ă  quatre employeurs (les familles, qui leur versent chacune un salaire horaire largement infĂ©rieur au SMIC), l’amplitude horaire d’une journĂ©e de travail peut ĂȘtre trĂšs grande entre le premier enfant accueilli le matin et le dernier reparti le soir. Cette prĂ©caritĂ© est d’autant plus grande lorsque les fins de contrats surviennent (dĂ©but de scolarisation, dĂ©mĂ©nagement d’une famille
).

Actuellement, les assistant·e·s maternel·le·s perçoivent une allocation de retour Ă  l’emploi (ARE) qui permet de cumuler les salaires restants et l’allocation chĂŽmage correspondant au contrat perdu : 105 000 assistant·e·s – un tiers d’entre-elles et d’entre eux – sont concerné·e·s.

À l’automne, 40 000 « assmat’ » ont signĂ© une pĂ©tition d’ampleur appelant Ă  maintenir ce cumul allocation-emploi, craignant une forte baisse de revenus pour les assistant·e·s maternel·le·s en cas de suppression. Le ministĂšre du travail explique qu’il n’a pas prĂ©vu de supprimer cette ARE mais appelle Ă  en revoir les modalitĂ©s « afin d’inciter davantage les personnes Ă  privilĂ©gier les revenus d’activitĂ© ».

La baisse de revenus n’est pas Ă©cartĂ©e et la rĂ©ponse du gouvernement, fondĂ©e sur une future ordonnance sur les mĂ©tiers de la petite enfance entretient un flou inquiĂ©tant.

J’aime pas : Sanofi refuse de contribuer Ă  l’indemnisation des victimes DĂ©pakine

Marine Martin et Michelle Meunier

Mercredi dernier le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncĂ© refuser de contribuer Ă  l’indemnisation des victimes de son produit antiĂ©pileptique DĂ©pakine, en argumentant qu’« il n’est pas acceptable que le dispositif d’indemnisation fasse peser sur le laboratoire les consĂ©quences des refus rĂ©pĂ©tĂ©s de l’AutoritĂ© de santĂ© » de faire figurer sur la notice patient le risque pour le fƓtus lors de la prise de ce mĂ©dicament pendant une grossesse. Le groupe rejette ainsi l’entiĂšre responsabilitĂ© de ce scandale sanitaire sur l’État alors que l’Office national d’indemnisation des accidents mĂ©dicaux prĂ©voyait une responsabilitĂ© de l’État Ă  hauteur de 30 % et celle de Sanofi Ă  hauteur de 70 %. Continuer la lecture de « J’aime pas : Sanofi refuse de contribuer Ă  l’indemnisation des victimes DĂ©pakine »

J’aime : le DĂ©fenseur des droits alerte sur le flashball et la marginalisation numĂ©rique

Cette semaine, je tiens Ă  saluer le DĂ©fenseur des droits Jacques Toubon, qui a pris fermement position sur deux sujets d’importance.

En prĂ©ambule, j’ai conscience que la polĂ©mique rĂ©cente s’attarde sur sa rĂ©munĂ©ration comme DĂ©fenseur des droits et le cumul de son salaire avec sa retraite : j’estime que ce sujet doit faire partie du dĂ©bat actuel et que les citoyens ont leur mot Ă  dire sur ces Ă©lĂ©ments financiers. Pour autant, je retiens que ses prises de position Ă©clairent utilement le dĂ©bat politique actuel.

Les flashballs sont dangereux, leur usage doit ĂȘtre suspendu

Incontournables dans les mains des policiers, les flashballs ou lanceurs de balles de dĂ©fense (LBD) sont de plus en plus prĂ©sents lors des opĂ©rations de maintien de l’ordre. Les manifestations qui accompagnement le mouvement social des Gilets jaunes depuis novembre dernier n’y Ă©chappent pas : les tirs de ces balles en caoutchouc sont de plus en plus courants. Continuer la lecture de « J’aime : le DĂ©fenseur des droits alerte sur le flashball et la marginalisation numĂ©rique »

J’aime pas : Blanquer veut supprimer les allocations familiales pour les Ă©lĂšves violents

Jean-Michel Blanquer a ressorti cette semaine une vieille lune de la droite française, l’idĂ©e de conditionner voire de supprimer les allocations familiales pour les familles qui ne mĂ©riteraient pas cette solidaritĂ©. DĂ©jĂ  en 2010, lors du quinquennat Sarkozy, une loi UMP dĂ©posĂ©e par Éric Ciotti avait instaurĂ© un systĂšme de sanctions en cas d’absentĂ©isme scolaire allant jusqu’à la suppression des allocations familiales. Continuer la lecture de « J’aime pas : Blanquer veut supprimer les allocations familiales pour les Ă©lĂšves violents »