Manque d’intĂ©rĂȘt des mĂ©decins hommes, dĂ©ficit de formation en gynĂ©cologie mĂ©dicale durant des annĂ©es : le nombre de gynĂ©cologues ne permet pas une couverture sanitaire suffisante des femmes. Les consĂ©quences sont graves : retard de prise en charge, baisse de l’Ă©ducation Ă la sexualitĂ©, moindres diagnostics des maladies.
« C’est un vĂ©ritable retour en arriĂšre » France Info a relayĂ© ces derniers jours l’alerte d’une gynĂ©cologue inquiĂšte du mauvais suivi d’une de ses patientes par son gĂ©nĂ©raliste.
Si les sages-femmes sont formées pour assurer le suivi gynécologique des femmes, comme les généralistes, la situation inquiÚte le comité de défense de la gynécologie médicale.
La prochaine loi santĂ© prĂ©sentĂ©e hier par Mme Buzyn devra ĂȘtre l’occasion de rĂ©affirmer le soutien Ă la gynĂ©cologie mĂ©dicale. Cela devrait ĂȘtre une Ă©vidence pour un gouvernement ayant dĂ©clarĂ© « grande cause nationale » l’Ă©galitĂ© entre les femmes et les hommes.