Amélioration de l’accès aux soins : notre groupe permet à la commission mixte paritaire d’aboutir

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 6 avril 2023

Amélioration de l’accès aux soins: notre groupe permet à la commission mixte paritaire d’aboutir

La Commission mixte paritaire (CMP) relative à la proposition de loi portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé s’est réunie ce jeudi 6 avril au Sénat. Alors qu’à l’ouverture des travaux, les deux rapporteures avaient annoncé que les conditions d’un accord n’étaient pas réunies, le groupe SER a permis d’aboutir à un consensus.

Au nom du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER), Bernard Jomier et Emilienne Poumirol ont indiqué leur souhait de voir aboutir un accord alors que notre système de soins est dans un état de tension extrême et que le Gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires à une coopération apaisée et respectueuse entre les différentes professions de santé.

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Lutter contre les déserts médicaux, une urgence de santé publique

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 8 décembre 2022

Lutter contre les déserts médicaux, une urgence de santé publique

Les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) ont fait examiner en séance une proposition de loi visant à rétablir l’équité territoriale face aux déserts médicaux. Ils regrettent que la majorité sénatoriale ait rejeté ce texte majeur avec des mesures courageuses pour garantir l’accès à la santé pour tous.

La pénurie de médecins généralistes est un fléau dans nos territoires ruraux, mais également dans certains quartiers urbains. 30 % de la population vit dans un désert médical. 6 millions de Français n’ont pas de médecin traitant. Plus de 8 millions de Français ne peuvent consulter plus de deux fois par an, faute d’un praticien suffisamment proche de chez eux.

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Études de Santé : les sénatrices et sénateurs socialistes alertent le Gouvernement sur la situation des étudiants en première année suite à la réforme « Buzyn »

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

jeudi 6 mai 2021

Suite à la décision du Conseil d’Etat de suspendre l’arrêté fixant le numerus clausus des étudiant·e·s en médecine, les sénatrices et sénateurs socialistes demandent au Gouvernement d’augmenter le nombre de places en deuxième année et d’offrir aux étudiant·e·s concerné·e·s par la réforme la possibilité de redoubler.

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Projet de loi « Organisation du système de santé » : les socialistes au Sénat votent contre un texte qui suscite encore de nombreuses questions

Maison de santé pluriprofessionnelle de Tomblaine, CC-by-sa par Alexandre Prevot https://flic.kr/p/27s9obk

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Mardi 11 juin 2019

Projet de loi « Organisation du système de santé » : le groupe socialiste du Sénat a voté contre un texte qui suscite encore de nombreuses questions

Les sénatrices et sénateurs socialistes ont voté contre le texte sur l’organisation du système de santé cet après-midi au Sénat. À l’issue d’une semaine de débats, et malgré des avancées obtenues en séance, le texte soulève toujours de fortes oppositions.

Les socialistes avaient pourtant choisi d’être constructifs et de faire des propositions utiles dans le cadre de ce projet de loi.

Ainsi, grâce à la mobilisation des sénateurs socialistes et de leurs chef·fe·s de file Bernard Jomier, Yves Daudigny, Nadine Grelet-Certenais et Victoire Jasmin, des avancées ont pu être adoptées par le Sénat pour lutter contre les déserts médicaux.

Un amendement transpartisan, fruit d’un travail de concertation au sein de la commission des affaires sociales, a permis de proposer une solution inédite contre les déserts médicaux. Il prévoit que la dernière année d’études des étudiants de médecine en 3e cycle (médecine générale et d’autres spécialités déficitaires) soit une année de pratique ambulatoire en autonomie, réalisée en cabinet ou en maison de santé, dans les zones manquant de médecins généralistes et de certains spécialistes (zones rurales, insulaires et politique de la ville).

C’est encore grâce au groupe socialiste qu’un amendement a été adopté, pour que la détermination du nombre d’étudiants reçus en 2e et 3e année de 1er cycle fera primer le critère des besoins de santé du territoire sur celui de la capacité d’accueil des facultés.

Pour le volet numérique du texte et l’ouverture de l’espace numérique de santé, les sénateurs socialistes ont obtenu grâce à Nadine Grelet-Certenais que soit retenu le principe de « médiation numérique » pour les personnes peu à l’aise avec les nouvelles technologies, notamment en zone rurale.

Malgré ces apports, le groupe socialiste a voté contre ce texte.

Le groupe socialiste regrette notamment que le gouvernement n’ait pas pris le temps de la concertation avec les acteurs de la santé et les élus locaux, qui aurait permis d’imaginer davantage de solutions innovantes. Le recours aux ordonnances sur des questions cruciales, relatives à l’organisation du système de santé français, témoigne une nouvelle fois de la volonté du gouvernement de court-circuiter le Parlement et de s’affranchir des débats avec les élus nationaux.

Les socialistes dénoncent par ailleurs l’attitude du gouvernement qui s’est systématiquement opposé à toutes les avancées proposées. Ce fut ainsi le cas lorsque l’exécutif a demandé à faire revoter, et finalement rejeté avec la droite sénatoriale, l’amendement de Laurence Rossignol sur l’allongement du délais d’accès à l’IVG pourtant adopté quatre jours plus tôt.

Face à ces comportements inacceptables, à la volonté du gouvernement d’écarter le parlement de l’examen des projets de loi, et aux refus quasi systématiques des propositions du groupe socialiste du Sénat, celui-ci a décidé de voter contre ce projet de loi.

Photo : Maison de santé pluriprofessionnelle de Tomblaine, CC-by-sa par Alexandre Prevot.

Projet de loi « Santé » : au Sénat les socialistes apportent des réponses à la problématique des déserts médicaux

Hôpital des Nounours - Caen 2013, CC-by-nc-nd par Gaetan Zarforoushan https://flic.kr/p/dUx855

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Mercredi 29 mai 2019

Projet de loi « Santé » : au Sénat les socialistes  apportent des réponses à la problématique des déserts médicaux

Dans le cadre de l’examen au Sénat du projet de loi « Organisation du système de santé » le groupe socialiste du Sénat s’est tout particulièrement penché sur la question des déserts médicaux.

Par voie d’amendement, il propose que la dernière année d’études des étudiants de médecine en 3e cycle (médecine générale et d’autres spécialités déficitaires) soit une année de pratique ambulatoire en autonomie, réalisée en cabinet ou en maison de santé, dans les zones manquant de médecins généralistes et de certains spécialistes (zones rurales, insulaires et politique de la ville).

Cette année de pratique en autonomie pour les médecins généralistes, ophtalmologistes et autres spécialités déficitaires, permettra de familiariser ces professionnels de santé à la pratique en zones médicalement sous-denses.

Cette mesure renforcera l’attractivité de ces zones déficitaires en santé et permettra plus sûrement de favoriser l’installation de jeunes professionnels que des mesures coercitives non viables, et contournables par ailleurs.

Elle permettra en outre de déployer plusieurs milliers de professionnels de santé sur l’ensemble du territoire très rapidement et de répondre ainsi aux besoins des populations qui se sont fortement exprimés en matière de santé tout récemment notamment à l’occasion du grand débat national.

L’accès aux soins est en effet une préoccupation fondamentale des citoyens et des sénatrices et sénateurs socialistes.

Afin d’aboutir à un consensus et dans un objectif d’intérêt général, les sénateurs socialistes et apparentés, avec leurs chefs de file, Yves Daudigny et Bernard Jomier, ont travaillé avec la commission des affaires sociales à une proposition commune dépassant les clivages partisans. À l’issue de ce travail de concertation, ils ont donc déposé un amendement apportant une réponse efficace et rapide à la problématique des déserts médicaux. Cet amendement a vocation à être adopté par le Sénat.

Photo : Hôpital des Nounours – Caen 2013, CC-by-nc-nd par Gaetan Zarforoushan.