Frais bancaires : notre groupe engage une meilleure protection des Français en situation de fragilité bancaire

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 3 mai 2023

Frais bancaires : notre groupe engage une meilleure protection des Français en situation de fragilité bancaire

Les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) ont présenté une proposition de loi visant à renforcer l’accessibilité et l’inclusion bancaires. Ils regrettent que la droite ait supprimé une partie essentielle de ce texte, qui prévoyait de lutter contre les inégalités d’accès aux services bancaires sur le territoire, tout en se satisfaisant de l’adoption, sous une forme certes allégée, de plusieurs de leurs propositions pour améliorer le quotidien des Français en situation de fragilité bancaire.

Les Français subissent encore les conséquences de la crise sanitaire et sont touchés de plein fouet par l’inflation, en particulier sur les produits alimentaires. Dans ce contexte, avoir accès à des services bancaires à un prix abordable est un enjeu majeur. De plus, faire en sorte que les banques demeurent présentes par le biais de distributeurs automatiques de billets, en particulier en zone rurale et dans les quartiers populaires, est un enjeu politique réel : les pouvoirs publics ne peuvent se satisfaire d’une situation dans laquelle les différences d’accès à ces services essentiels, loin de se résorber, se creusent.

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Il faut revaloriser les minimas sociaux et les indexer sur l’inflation

Je suis intervenue mercredi 5 avril au Sénat lors des questions au gouvernement pour relayer les inquiétudes du secteur de la lutte contre la précarité et l’exclusion.

Il faut revaloriser les minimas sociaux à la hauteur de l’inflation. C’est le signal d’alarme tiré par le collectif Alerte, suite aux revalorisations de 1,6 % des allocations et prestations sociales au 1er avril.

« En comparaison à la hausse du coût de la vie, c’est loin d’être suffisant. Les plus modestes subissent une inflation de plus de 7 % en un an, et sur le budget alimentaire, c’est 14 % de hausse. ».

« Les minimas sociaux ont été revalorisés de 1,6 % au 1er avril, après une hausse de 4 % en juillet dernier.
En comparaison à la hausse du coût de la vie, c’est loin d’être suffisant.
Les plus modestes subissent une inflation de plus de 7 % en un an »

J’ai rappelé à Jean-Christophe Combe, ministre des solidarités, que les associations souhaitent l’indexation des minimas sociaux sur les budgets de référence des ménages modestes, comme pour le calcul du SMIC et qu’elles exigent dans l’immédiat une hausse de 5 % des minimas sociaux.

Je crains que la réponse du ministre ne puisse combler concrètement une fracture sociale béante. C’est ce que je lui ai indiqué : « Pour répondre à cette crise, il faut des politiques publiques de redistribution et de sortie de la précarité. C’est incompatible avec la politique fiscale de votre gouvernement qui concentre les baisses d’impôts sur les entreprises et les plus aisés des Français. On savait cette politique dangereuse pour le climat, n’oubliez pas qu’elle est aussi alarmante pour le climat social. »

Pouvoir d’achat : le gouvernement fragilise la protection sociale au lieu de taxer les superprofits de la crise

Après l’Assemblée nationale, c’est au tour du Sénat d’examiner le projet de loi de protection du pouvoir d’achat.

Lors des débats, les socialistes proposeront par amendement la tenue d’une grande conférence des salaires, l’établissement du SMIC à 1 500 € nets pour la résorption du phénomène des travailleur·euse·s pauvres, l’indexation des prestations sociales sur l’inflation, le RSA jeunes versé dès 18 ans…

Les mesures proposées par le gouvernement privilégient les profits avant les salariés. Ma collègue Monique Lubin, sénatrice socialiste des Landes, a dénoncé « le choix délibéré d’un revenu désocialisé et défiscalisé, forme de modération des salaires, qui fragilise la Sécurité sociale ».

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Un accord pour porter les voix de la gauche à l’Assemblée nationale

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Nantes, le mercredi 4 mai 2022

Un accord pour porter les voix de la gauche à l’Assemblée nationale

Les organisations politiques de gauche ont conclu un accord associant La France Insoumise, le pôle écologiste (Europe Écologie Les Verts, Génération·s), le Parti Communiste Français et dorénavant le Parti Socialiste pour la législature qui s’ouvre.

Ce sont les attentes fortes des Françaises et des Français qui ont imposé ce tournant aux partis de gauche : l’urgence des fins de mois difficiles, des factures de carburant et de chauffage qui flambent, du système de protection sociale menacé par Emmanuel Macron, l’urgence face à l’inaction climatique de son gouvernement, l’urgence d’inventer une prise en charge digne pour nos aîné.e.s, l’urgence de faire reculer les inégalités qui pèsent dès la naissance.

En Loire-Atlantique, cet accord doit permettre à la gauche de reconquérir chacune des circonscriptions, en faisant élire les candidates et les candidats de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES), dans le respect du message d’unité réclamé par les électeurs et les électrices de gauche au premier tour de l’élection présidentielle. Artisane de cette union, j’ai rejoint depuis plusieurs semaines les initiatives unitaires portées localement par de nombreuses organisations de gauche, mobilisées par l’enjeu du retour de la gauche à l’Assemblée nationale.

Michelle Meunier,
Sénatrice de la Loire-Atlantique
Membre de la commission des Affaires sociales
Membre du groupe socialiste