Congé paternité : le rendre obligatoire pour un changement radical de la division du temps parental

PLFSS2021

Vendredi 13 novembre 2020, lors de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale, je suis intervenue au sujet de l’allongement du congé paternité.

J’ai défendu, contre une partie de la droite menée par Bruno Retailleau, le caractère obligatoire du congé paternité : « Nous assumons vouloir enclencher un changement radical de la division du temps de travail parental au sein du couple. Nous voulons en finir avec le modèle de Monsieur Gagnepain. Et nous voulons en finir avec le modèle de Madame Aufoyer. La seule manière d’avancer rapidement vers l’égalité, c’est bien en rendant obligatoire ce congé paternité »

Continuer la lecture de « Congé paternité : le rendre obligatoire pour un changement radical de la division du temps parental »

J’aime pas : le sexisme au quotidien mérite un uppercut !

Le courrier : c’est un aspect qui échappe certainement à nos concitoyen·ne·s mais les parlementaires reçoivent beaucoup de courrier : sollicitations individuelles ou collectives, invitations, prises de positions utiles à l’analyse et beaucoup de presse spécialisée, permettant à nombre d’organisations de communiquer sur leur actualité.

Cette semaine, à la lecture de ce courrier, j’ai déniché une pépite sexiste dans Le Bâtiment Artisanal, le magazine édité par la confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB).

Le contexte : dans l’Aveyron, la fédération et un club sportif organisent un gala de combats de boxe pour promouvoir le syndicalisme du bâtiment. Un match de boxeuses est même prévu pour mettre en valeur la pratique féminine. Rien à redire à ce stade.

Affiche de l’Aveyron Boxing Tour co-organisé par la CAPEB de l’Aveyron

À l’affiche, ça se corse : une boxeuse. Assise, passive, prête à jeter l’éponge ? Là où d’autres galas de boxe n’hésitent pas à montrer les pratiquantes au combat, poings levés ou en garde, celle ci n’évoque vraiment pas les qualités requises pour le « noble art»…

Et dans le magazine ?  Une photo de la tribune protocolaire de cet évènement met à l’honneur onze hommes ! La parité pourtant revendiquée comme une valeur du syndicat des artisans du bâtiment est envoyée au tapis. Page Aveyron du magazine 395 CAPEB de mai 2019

C’est décevant, mais tristement révélateur d’un sexisme du quotidien que nous devons toutes et tous dénoncer.