J’ai accordé un entretien au quotidien Presse-Océan au sujet du contrôle des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (ehpad).
Je vous propose de le lire ci-dessous :

Sénatrice de la Loire-Atlantique
J’ai accordé un entretien au quotidien Presse-Océan au sujet du contrôle des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (ehpad).
Je vous propose de le lire ci-dessous :
Officiellement, la maltraitance en ehpad dispose d’une définition légale depuis quelques mois :
« La maltraitance […] vise toute personne en situation de vulnérabilité lorsqu’un geste, une parole, une action ou un défaut d’action compromet ou porte atteinte à son développement, à ses droits, à ses besoins fondamentaux ou à sa santé et que cette atteinte intervient dans une relation de confiance, de dépendance, de soin ou d[accompagnement. Les situations de maltraitance peuvent être ponctuelles ou durables, intentionnelles ou non. Leur origine peut être individuelle, collective ou institutionnelle. Les violences et les négligences peuvent revêtir des formes multiples et associées au sein de ces situations. »
Cette définition s’applique d’ailleurs à tous les établissements médico-sociaux.
Chez les personnes âgées, la fédération 3977, qui gère ce numéro d’appel et de soutien, a alerté sur la hausse de 40 % des signalements au premier trimestre 2022. La parution du livre Les Fossoyeurs de Victor Castanet a focalisé les regards sur la manière dont les personnes âgées sont prises en charge dans les établissements, ce qui peut expliquer cette hausse. Loin d’incriminer le seul groupe Orpéa, le 3977 rappelle que ces situations de maltraitances peuvent survenir dans tous types d’établissements, mais aussi au domicile, cadre où le contrôle social est plus ténu.
Continuer la lecture de « Détecter et éviter la maltraitance : une ambition pour le grand âge »Mercredi 14 avril 2021, je suis intervenue au Sénat lors de la séance de questions au gouvernement pour interroger la ministre déléguée Brigitte Bourguignon sur les revalorisations des professions médicales et paramédicales.
En juillet 2020, les conclusions du Ségur de la santé actaient une revalorisation salariale pour les agents hospitaliers, laissant de côté nombre d’agents exerçant pourtant les mêmes métiers, dans les établissements du secteur social et médico-social.
Les oublié·e·s du Ségur ont dû batailler de longs mois pour faire entendre cette injustice et arracher une juste reconnaissance, une revalorisation méritée de leur rémunération.
J’ai souligné cette revalorisation et l’extension progressive à de nouveaux secteurs mais j’ai interrogé la ministre sur les questions restant en suspens :
Quelles revalorisations prévoyez-vous pour les nouveaux oublié·e·s ?
Comment envisagez-vous sérieusement de financer ces belles promesses si vous repoussez encore la discussion parlementaire sur les moyens et ambitions accordés au grand âge et à l’autonomie ?
Allez-vous renvoyer la facture aux départements ?
Dans sa réponse qualifiant d’« impatients » les professionnel·le·s non concerné·e·s par cette revalorisation, la ministre n’a développé ni les pistes de financement mobilisées par le gouvernement, ni les conséquences de ces hausses de salaire sur les autres financeurs du secteur social et médico-social (CNSA et conseils départementaux). Ce n’est pas très rassurant…
Hier, mercredi 17 février, je suis intervenue au Sénat au sujet des « oublié·e·s du Ségur ». Cette expression désigne les professionnel·le·s du secteur médical et médico-social qui ne bénéficient pas des revalorisations salariales accordées en juillet 2020 suite au Ségur de la Santé. La concertation initiée à l’issue du premier confinement avait abouti à des revalorisations qui ne concernaient que les soignant·e·s des hôpitaux publics et EHPAD adossés à ces hôpitaux. Par la suite, la négociation a étendu ces revalorisations aux hôpitaux privés.
À ce jour, l’ensemble des agents et salarié·e·s du médico-social ne sont toujours pas éligibles à cette revalorisation.
J’ai donc tenu à souligner cette injustice hier au Sénat au cours de l’examen d’une proposition de loi consacrée aux dispositions non financières du Ségur.
Vous pouvez retrouver cette intervention en vidéo ci-dessous.
Photo : 16 juin 2020, manifestation de soignant·e·s à Nantes.